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La Sauvagine décembre 2019

La Sauvagine de novembre 2019

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La Sauvagine septembre 2019

La Provence du lundi 1er juillet 2019 !

Marignane : 90 ans de chasse et autant de bouleversements

 

 

Le groupe cynégétique marignanais souhaite désormais faire rimer leur passion avec le respect de l'environnement sur leur territoire d'action.

Il plonge la tête sous l'eau et la remonte avec dans le bec un poisson qu'il offre à sa dulcinée avec qui à tire d'ailes ils partent ensuite loin des regards indiscrets." Cette parade amoureuse du Grèbe Huppé (oiseau aquatique) Henri Pierre Goacolou la présente régulièrement aux visiteurs lors de la projection du diaporama qu'il a réalisé et qu'il montre dans les locaux du Groupe Cynégétique Marignanais (GCM).

 

Une association de chasse, présidée par Gérard Guidice depuis 36 ans, en mutation et même en révolution depuis quelques années grâce à la farouche volonté de son président très impliqué dans la gestion de la biodiversité des quelques 1 000 hectares qui constituent leur territoire de chasse.

 

 

 

Des débuts bien différents

 

La société de chasse de Marignane fut créée le 21 juillet 1929. Le 21 septembre, l'étang de Bolmon et les marais, propriétés de la mairie, sont mis en adjudication. La société de chasse propose 500 francs et remporte le droit de chasser. Marignane, petite ville (1 000 à 1 500 habitants) est à cette époque tournée vers l'étang du Bolmon où la chasse et la pêche sont des activités (des métiers) lucratifs et beaucoup de familles possèdent leur petit cabanon au bord de l'étang, lieu de fête et de convivialité.

 

Durant des décennies, la pêche aux anguilles, la chasse au gibier d'eau, et en particulier les battues aux foulques sont les pratiques cynégétiques les plus répandues. La chasse se pratique partout autour de la ville, en colline et sur des terres qui sont cultivées où l'on trouve céréales, arbres fruitiers, vignes, primeurs vendus sur les marchés de la ville.

 

90 ans après, les choses ont bien changé et le territoire de chasse est constitué de l'étang du Bolmon, des marais de la Palun pour une superficie d'environ 350 hectares et de 650 autres hectares de collines à Ensuès-la-Redonne propriétés de particuliers et du Conservatoire du littoral. Un terroir pour lequel les 220 chasseurs marignanais ont les plus grandes attentions et qu'ils entendent valoriser et même inscrire au rang des curiosités locales. " Nous avons voulu battre en brèche l'idée que sur les bords du Bolmon ça pue et c'est plein de moustiques", s'insurge Gérard Guidice. "La réputation de chasseurs non respectueux nous insupporte également et nous voulons partager des savoirs et des savoir-faire grâce à notre présence au plus près de la nature. Nous avons également une mission de service public puisque nous gérons la faune sauvage tout en exerçant sa veille sanitaire, domaine dans lequel nous avons une grande expertise."

 

Aller à la découverte des publics

 

En collaboration avec l'Office du tourisme de Marignane, les chasseurs accueillent des touristes et des scolaires désireux de découvrir ces endroits typiques et une zone aux intérêts écologiques, faunistiques et floristiques indéniables. "La chasse et la pêche c'étaient l'essence même de la vie des Marignanais de l'époque, un véritable patrimoine une culture commune et une identité en héritage que nous voulons transmettre", explique le président du GCM.

 

Depuis 3 ans le siège du GCM abrite un observatoire ornithologique construit par les chasseurs eux-mêmes. Parfaitement équipé, comprenant un poste d'observation pour une personne à mobilité réduite, l'endroit à l'avantage d'être en permanence au bord de l'eau ce qui n'est pas forcément le cas de ceux au bord des marais parfois à sec.

 

C'est là où selon le temps et avec un peu de chance, les visiteurs pourront voir évoluer des centaines d'espèces animales dont des canards "Tadorne", des Ibis et pourquoi pas assister en direct et en toute discrétion à la parade amoureuse du "Grèbe Huppé."

 

 

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