Expérimentation sur la sélectivité des chasses traditionnelles : de quoi a peur la LPO ?

le 17 octobre 2023

Une expérimentation scientifique de « vérité » visant trois de nos chasses traditionnelles (tenderies aux vanneaux, chasse aux pantes, chasse aux matoles) conduite par le ministère de la Transition écologique et la FNC a été lancée à l’échelle de 5 départements (Ardennes, Pyrénées- Atlantiques, Lot-et-Garonne, Gironde et les Landes). L’objectif de celle-ci est de disposer de données scientifiques sur la sélectivité des chasses traditionnelles et l’effet de la « capture sur la santé des oiseaux relâchés ». Elle fait l’objet d’un protocole strict et contrôlé.

Dans chaque département, un arrêté à signature du Préfet définit les 3 sites maximum de l’expérimentation avec une localisation précise. Un nombre restreint d’oiseaux autorisés pour chaque espèce a bien sûr été arrêté avec le ministère pour que l’étude puisse être significative. Bien évidemment, toute cette étude se fera sous le contrôle strict de l’OFB et des Préfectures concernées.

Avant même la publication de ces arrêtés, la LPO avait déjà vivement réagi. Rappelons que le fait que des espèces d’oiseaux autres que celles ciblées puissent ou non être capturées est au coeur du combat juridique concernant ces chasses. La LPO non satisfaite que le ministère de la Transition écologique lance cette expérimentation afin de faire toute la lumière sur ces pratiques, a annoncé qu’elle allait attaquer ces arrêtés qui autorisent, à des fins scientifiques, la capture de certaines espèces d’oiseaux !

La FNC condamne l’attitude de la LPO, qui montre à nouveau ses positions dogmatiques d’un autre temps, qui consistent à interdire à la science de s’exprimer si celle-ci peut remettre en cause les idéologies mensongères distillées, depuis de nombreuses années, par ses dirigeants. La FNC rappelle que c’est justement le manque de données sur ces chasses traditionnelles qui a conduit le Conseil d’Etat à les suspendre en attendant un prochain jugement sur le fond.

De quoi a donc peur la LPO ? C’est la question que tout le monde se pose aujourd’hui. La LPO pratique l’esquive dans un dossier où elle n’a cessé de porter des accusations sans preuve.

Pour Willy Schraen, président de la FNC : « les chasseurs n’ont rien à cacher. La preuve : nous sommes avec le ministère de la Transition écologique en phase sur la nécessité de disposer de données scientifiques concernant les chasses traditionnelles.

En effet, l’interprétation de la directive européenne « Oiseaux » impose à l’Etat français de fournir des données objectives sur le caractère sélectif de ces pratiques. C’est donc dans le cadre d’un protocole strict que la collecte de ces données va s’opérer. Des contrôles seront faits et j’ai toute confiance dans les chasseurs et les agents de l’Etat pour que tout se déroule parfaitement. Dans ce contexte, je condamne l’attitude de la LPO – en pleine schizophrénie politico-médiatique – qui veut attaquer ces arrêtés relatifs à la mise en oeuvre de cette expérimentation. En réalité, pour la LPO, la science c’est quand cela l’arrange et surtout si cela ne vient pas gêner son fonds de commerce anti-chasse. C’est une dérive inquiétante de cette organisation qui refuse que ses accusations soient mises à l’épreuve des faits ».

 

C’est un nouveau coup dur pour les chasses traditionnelles. Mercredi 24 mai, le Conseil d’État a ordonné au gouvernement français d’abroger les arrêtés cadre de 1989 concernant la chasse à la glu et avec des pièges appelés tenderies. L’institution laisse deux mois au gouvernement pour faire « abroger les arrêtés du 17 août 1989 respectivement relatifs à l’emploi des gluaux pour la capture des grives et des merles destinés à servir d’appelants dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse, à la tenderie aux vanneaux dans le département des Ardennes et à la tenderie aux grives dans ce même département », indique le Conseil d’État.

Qu’en pensent les chasseurs ? 

Les chasseurs s’attendaient à cette décision qui vient confirmer la volonté de mettre un terme aux chasses dites traditionnelles. « Cette nouvelle ne me surprend pas »,  lance immédiatement Éric Camoin, président de l’association de défense des chasses traditionnelles. Selon lui, c’est « un non événement car c’était un arrêté qui était déjà inopérant. » En effet, cela fait plusieurs années qu’une bataille juridique et politique fait rage pour interdire ces modes de chasse. Par exemple, la chasse à la glu est suspendue depuis l’été 2020, et un verdict du Conseil d’État avait déjà jugé illégale cette pratique en juin 2021. 

Quelles conséquences pour la filière ? 

La fin des chasses traditionnelles est avant tout un coût humain. Rien que dans le département du Var – territoire qui pratique la chasse à la glu–, 6 000 chasseurs ont été perdus en 10 ans et 2 000 depuis la suspension de ce mode de chasse. « On retire une passion à de nombreuses personnes âgées. Ils vivent pour ça ! », rappelle Éric Camoin. Il insiste aussi sur la disparition d’un patrimoine immatériel. Et oui, car la chasse à la glu, n’est pas seulement un acte de chasse, c’est aussi un mode de vie. Pour preuve, une langue s’est développée et se transmet de génération en génération. Les chasseurs de ces régions ne disent pas « aller mettre la glu » mais « enbisquer », ils ne prononcent pas le mot « cages » mais « gabis ». Voulons nous réellement perdre cette diversité culturelle ? 

Que faire ? 

Il faut être conscient que ces chasses sont proches de la disparition. Pour autant, les chasseurs n’ont pas dit leur dernier mot. « Nous avons un groupe de travail qui s’efforce depuis 1 an et demi à rédiger un nouvel arrêté cadre pour le présenter au ministre de l’Écologie », explique Laurent Faudon, président de la fédération des chasseurs du Var. Cet arrêté est prêt, il est actuellement en cours de relecture pour s’assurer qu’il ne comporte pas de coquilles. Leur hantise serait que ce nouvel arrêté soit abrogé comme les précédents. D’autres, dans le milieu cynégétique, évoquent la possibilité d’organiser des manifestations mais ils restent dubitatifs quant à l’efficacité d’une telle démarche.  

 

Les chasses traditionnelles à la glu et aux tenderies définitivement interdites par le Conseil d’État

La décision du Conseil d’État est tombée hier, implacable : C’est en définitivement fini des chasses traditionnelles à la glu et aux tenderies. Même si cette décision était malheureusement prévisible, c’est un véritable crève-cœur pour nombre de chasseurs qui pratiquaient ces activités cynégétiques comme leurs aïeux le faisaient avant eux. La justice française, au nom de la conformité avec le droit européen, avait déjà suspendu les arrêtés du gouvernement autorisant ces chasses, mais cette fois-ci la décision de la plus haute juridiction de notre pays est irrévocable et le gouvernement a deux mois pour mettre notre législation en conformité avec cette décision.

Les termes de cette décision rendue hier, mercredi 24 mai, sont sans appel: « Il est enjoint au ministre chargé de la chasse d’abroger les arrêtés du 17 août 1989 respectivement relatifs à l’emploi des gluaux pour la capture des grives et des merles destinés à servir d’appelants dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse, à la tenderie aux vanneaux dans le département des Ardennes et à la tenderie aux grives dans ce même département« .

Le ministère de la Transition écologique a déclaré qu’il donnerait « naturellement suite à cette injonction du Conseil d’État« , rappelant que dans les faits, ces arrêtés « sont déjà inopérants« .  Ce coup dur pour les chasses traditionnelles est évidemment source de réjouissances pour nos détracteurs dont notamment Allain Bougrain-Dubourg de la ligue de protection des oiseaux (LPO) qui a ainsi déclaré que cette abrogation définitive « ne permettra plus au gouvernement de récidiver impunément chaque année en autorisant à la demande des chasseurs des pratiques qu’il sait pourtant illégales et vient enfin clore une démarche inqualifiable qui n’avait que trop duré« .

Quant aux autres modes de chasses traditionnelles comme les pantes (filets) et les matoles (cages), utilisées pour les alouettes, pratiqués dans plusieurs département du sud-ouest de la France, l’incertitude à leur sujet plane encore. En effet, le gouvernement a pris le 4 octobre dernier un nouvel arrêté cadre les concernant mais celui-ci a bien sûr été attaqué sur le fond devant le Conseil d’État par la LPO.

 

Puyricard, le 23 décembre 2022

COMMUNIQUE RELATIF A LA CHASSE TRADITIONNELLE A LA GLU

Cher(e)s Président(e)s des sociétés de chasse,

Cher(e)s adhérent(e)s,

 

Le collectif glu vous alerte de la diffusion d'une motion dangereuse qui pourrait compromettre définitivement l'avenir de la chasse à la glu.

 

En effet, la capture par filet ou le système de "bouilleur de cru" ne répondent pas aux attentes du Conseil d'Etat.

 

Vous trouverez ci-dessous le communiqué et les informations relatives à ce sujet.

 

Je vous prie de croire, Chèr(e)s Président(e)s des sociétés de chasse, Chères Chasseresses, Chers Chasseurs, à l’assurance de mes sentiments dévoués et respectueux.

 

Le directeur,

Michel BRUCHON

 

 

Mesdames, Messieurs les Présidents,

 

Le Collectif Glu constitué de la Fédération Régionale des Chasseurs de PACA, des Fédérations Départementales des Chasseurs de la région PACA, de l’IMPCF et de l’Association Nationale de Défense des Chasses Traditionnelles à la Grive oeuvre depuis de nombreuses années pour la défense de la pratique de la chasse à la glu.

 

Récemment, une motion proposée par le Collectif des présidents de chasse, d’associations spécialisées et des détendeurs de droits de chasse des Bouches-du-Rhône, a été portée à notre connaissance.

 

Il nous paraît opportun de donner aux chasseurs quelques précisions, notamment d’ordre juridique.

 

La proposition 1 concerne « la mise en place d’une dérogation sous la forme dite du « bouilleur de cru ». Le principe de « bouilleur de cru » ne répond aucunement aux objections du Conseil d’Etat fondées sur la sélectivité et le bien-être animal. Un arrêté qui proposerait ce seul principe n’aurait vraisemblablement aucune chance d’aboutir.

 

Par ailleurs, le système de « bouilleur de cru » était déjà mis en place, à plus grande échelle, pour cette pratique. Lorsqu’un territoire ne demandait pas le droit de glu celui-ci était perdu, de nombreuses sociétés de chasse en ont malheureusement fait les frais.

 

La proposition 2, en cas de refus de la proposition 1, suggère «de mettre en place la chasse au filet ». Le Conseil d’état vient de rendre deux arrêts condamnant les pantes et les matoles, qui se pratiquent, l’une au filet et l’autre avec des cages. Il est peu probable que des modes de capture similaires soient dorénavant acceptés.

 

Le Collectif glu travaille avec acharnement sur le dossier de la glu pour répondre aux exigences du Conseil d’état : réunions de travail avec la Fédération Nationale des Chasseurs et son service juridique, participation active au sein du groupe chasses traditionnelles de la FNC, rencontres avec les élus aussi bien nationaux que régionaux, …. Soyez assurés que le Collectif glu met tout en oeuvre pour pouvoir pratiquer à nouveau cette chasse en Provence.

 

Espérant avoir complété votre information sur ce dossier, nous vous prions d’agréer, Mesdames, Messieurs les Présidents, l’expression de nos sincères salutations.

 

 

 

 

Chasse à la glu: Macron propose la mise en application d’un dispositif de type « bouilleurs de cru »

A cette période de l’année, traditionnellement, les « glueurs » de Provence préparent leurs postes et leurs verguettes …

En juin 2021, après un revirement de position, le Conseil d’Etat a cassé les arrêtés ministériels qui fixent annuellement les quotas de prélèvement pour les 5 départements de PACA. Depuis, la FRC, les FDC, l’ANDCTG et l’IMPCF n’ont eu de cesse de défendre ce dossier que ce soit auprès de la Fédération Nationale des Chasseurs, du Président de la République, des Ministres et des élus de la République.

Comme pour les tendelles en Aveyron et en Lozère, le Collectif glu a travaillé avec le service juridique de la FNC à la rédaction d’un nouvel arrêté cadre et à la proposition d’une expérimentation scientifique, sous le contrôle d’un établissement public, l’OFB, qui permettrait d’améliorer la pratique et notamment de démontrer la sélectivité de la capture aux gluaux. Cette proposition a été rejetée par le Ministère de l’écologie qui préfère se cacher derrière la décision du Conseil d’Etat même si celle-ci n’a pas interdit la pratique de la glu, comme l’annoncent souvent nos détracteurs.

Le 26 septembre dernier, le Président de la Fédération Nationale des Chasseurs a rencontré le Président de la République qui a confirmé qu’aucun arrêté ne serait pris cette saison pour la glu. Le Président Macron propose la mise en application d’un dispositif de type « bouilleurs de cru » qui immanquablement conduira, à terme, à la disparition définitive de notre pratique.

A ce jour, nous demandons au Ministère de préciser ses intentions sur le principe des « bouilleurs de cru » et nous défendons coûte que coûte la mise en place d’un arrêté pris à titre expérimental qui permettra de répondre aux attaques du Conseil d’Etat. Force est de constater que depuis 3 ans, ce dossier navigue dans les eaux troubles des enjeux politiques nationaux. Néanmoins, il est incompréhensible qu’un gouvernement de la République française, qui se dit impartial dans ses décisions, refuse la mise en place d’une expérimentation scientifique, sous contrôle d’un établissement public, qui apportera la preuve des arguments avancés par les Fédérations et les pratiquants.

Eric Camoin Président de l’ANDCTG
Laurent Faudon Président de la FRC PACA

 

CNCFS : les représentants de la chasse française unis pour défendre les chasses traditionnelles et la chasse du grand tétras

 

Le CNCFS s’est réuni en visioconférence ce mercredi 20 juillet afin de discuter de trois sujets : la suspension de la chasse du grand tétras, la réécriture des arrêtés cadres relatifs à certaines chasses traditionnelles et l’emploi de la chevrotine pour la chasse à tir du sanglier dans les Landes.

 

S’agissant de la suspension de la chasse du grand tétras :

L’examen de ce texte a fait l’objet de vigoureux débats entre les représentants cynégétiques et France Nature Environnement. Rappelons que cette suspension pour 5 ans est due à un jugement du Conseil d’État à la suite d’un contentieux initié par FNE dans lequel la FNC a été tenue soigneusement à l’écart par le ministère et n’a donc pu défendre ce dossier.

 

Cette suspension est le symbole de l’échec de la gestion adaptative. Pourtant, les activités cynégétiques contribuent massivement à l’entretien des milieux et des habitats et les galliformes de montagne ont disparu dans les massifs, tels que les Vosges ou le Jura, où la chasse est interdite depuis longtemps. Tout cela a été rappelé avec beaucoup de justesse. Il était d’ailleurs piquant de voir que FNE souhaitait bien entendu que les chasseurs poursuivent leurs efforts sur le terrain, consciente que sans nous rien ne serait fait pour le grand tétras.

 

Nos représentants n’ont également pas mâché leurs mots pour reprocher au ministère son manque de loyalisme et au Conseil d’État son manque d’impartialité dans un dossier pour lequel les connaissances cynégétiques auraient certainement pu faire pencher la balance.

 

Rien de surprenant alors à ce que ce projet de suspension ait été majoritairement rejeté (11 voix contre, 5 abstentions et 7 voix pour).

 

S’agissant des chasses traditionnelles :

À la suite des décisions rendues l’année dernière par la Cour de justice de l’Union européenne et le Conseil d’État, la Fédération nationale des chasseurs et les fédérations départementales des chasseurs concernées ont entrepris un important travail de réécriture des arrêtés cadres.

 

Malheureusement, seules trois ont été inscrites à l’ordre du jour : la chasse aux matoles, la chasse aux pantes et la tenderie aux vanneaux. La glu et la tenderie aux grives en furent injustement écartées.

 

Suite à une décision collégiale, nos représentants ont décidé de siéger à ce CNCFS et de tirer profit de leur présence afin d’exprimer leur mécontentement et de réclamer la réunion rapide d’un nouveau CNCFS pour examiner la glu et la tenderie aux grives.

 

Sans surprise, la LPO n’a pas manqué de dénoncer l’acharnement des chasseurs et le cynisme du Gouvernement.

 

 

Malgré cela, les arrêtés cadres, tout comme leurs arrêtés millésimés (reconduits à l’identique des quotas précédents), furent adoptés à une majorité écrasante (19 voix pour, 3 abstentions et 2 voix contre).

 

Ce n’est que la première étape car les consultations publiques sur ces projets vont être lancées et il faut se mobiliser. Ils seront également attaqués dès leur publication et la FNC reste pleinement mobilisée pour défendre l’ensemble des chasses traditionnelles.

 

S’agissant de l’emploi de la chevrotine dans les Landes :

S’appuyant sur des rapports détaillés de la FDC 40, l’emploi de la chevrotine pour la chasse en battue du sanglier dans les Landes est un procédé qui fait ses preuves en matière de régulation des populations de sangliers (52% des prélèvements dans ce département) tout en étant très peu accidentogène contrairement aux idées reçues.

 

Si l’ONF s’est une fois de plus désolidarisé des intérêts cynégétiques, les agriculteurs et les louvetiers ont, quant à eux, clairement affiché leur soutien à son utilisation.

 

Il a été rappelé que cette 6ème prolongation d’expérimentation pour un an n’était que la première étape avant l’examen prochain en CNCFS d’un texte pour étendre la possibilité d’utiliser la chevrotine dans les départements qui le souhaiteraient de manière pérenne.

 

L’emploi de la chevrotine a recueilli une forte majorité (19 voix pour, 0 abstention, 3 voix contre).

 

Étaient présents : les Présidents Willy SCHRAEN, Christian LAGALICE, Jean-Marc DELCASSO, Dominique BUSSON, Benoît CHEVRON, Jean-Pierre CAUJOLLE, Pierre de ROUALLE, Daniel ROQUES, ainsi que Paul BOURRIEAU, Maître Charles LAGIER, Nicolas RIVET et Guillaume FIRMIN.

 

SOURCE : Fédération Nationale des Chasseurs

 



Manifestation du 18/09/2021 à Forcalquier.

Manifestation du samedi 28 août 2021

Texte lu par le Directeur de la Fédé 13

Au cours de l’année 2017, et plus précisément au cours de la campagne électorale pour les élections présidentielles, vous déclariez lors de l’Assemblée Générale de la Fédération Nationale des Chasseurs, « il faut laisser respirer les chasseurs (…), les chasses traditionnelles font partie du patrimoine de notre pays, elles ne nuisent en rien aux espèces que l’on chasse, elles sont le reflet des traditions d’un terroir et d’un mode de vie. »
Plus de 20 % des Français vivent en milieu rural. Les valeurs du monde rural sont partagées et soutenues par 77% des citadins. Elles sont enracinées dans le cœur des Français et font partie intégrante de l’identité de notre pays. Elles constituent ainsi des repères pour tous les Français et constituent un socle fort du pacte républicain et de notre nation.
Les récentes décisions du Conseil d’Etat et du Ministère de la Transition Ecologique concernant les chasses traditionnelles ont valeur de symbole. L’interdiction de la pratique de toutes les chasses traditionnelles françaises porte atteinte à notre patrimoine culturel et identitaire. Ces décisions provoquent non seulement l’incompréhension et la colère des chasseurs mais aussi celles de tous les ruraux qui se sentent « une fois de plus » attaqués et stigmatisés.
Dans le même temps, la proposition de loi DOMBREVAL qui sera étudiée à l’automne par le Sénat, vise à contraindre très fortement la détention, l’élevage et l’utilisation des animaux domestiques. Comment ne pas y voir, à nouveau, et « une fois de trop » une attaque contre de nombreuses activités du monde rural : l’élevage, la chasse, la pêche ou encore l’équitation…
C’est pourquoi nous vous demandons, Monsieur le Président, de réaffirmer vos convictions dans la préservation de notre patrimoine vivant en œuvrant aux fins de :
– rétablir la chasse à la glu,
– rétablir les chasses traditionnelles à la matole, aux pantes ainsi que la tenderie aux vanneaux, aux grives et aux merles,
– maintenir la chasse du petit gibier de montagne à des niveaux de prélèvement acceptables,
– faire cesser les restrictions permanentes apportées à la règlementation des nuisibles et du piégeage pour préserver le petit gibier de plaine et la biodiversité qui lui est associée,
– renoncer à la proposition de loi DOMBREVAL,
– faire revenir Madame Barbara POMPILI et Madame Bérangère ABBA, dans des considérations respectueuses de la chasse française.
Nous comptons sur votre soutien et votre confiance à l’égard des territoires ruraux et à ceux qui les font vivre !

Lettre du Collectif Glu du 17 mars 2021

 

Des postes de chasse aux grives détruits dans le sud de la France

 

Le 22 février 2021

 

Eric Camoin le Président de l’Association Nationale de Défense des Chasses Traditionnelles à la Grive est en colère et nous le comprenons. Pour la troisième fois en trois ans, dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 février 2021 de nombreux postes de chasse aux grives ont été détruits sur le massif de l’Etoile, sur les communes de Marseille et de Plan de Cuques. Avec le couvre-feu sanitaire interdisant de circuler entre 18h00 et 6h00 du matin nous nous étonnons des agissements d’un groupuscule à la signature « ALF » (Front de Libération Animal) qui a détruit en toute impunité 12 postes de chasse aux grives et tagué des insultes sur différents supports (citernes incendies, chemins…..).

 

Une conférence de presse a été organisée le lundi 22 février pour dénoncer ces actes de vandalisme qui témoignent d’une lâcheté sans nom. Eric Camoin, a exprimé le « ras-le-bol » de tous les chasseurs de grives au poste envers ces agissements ainsi que la banalisation de ces actes. Si les citoyens n’en mesurent pas pour le moment l’importance parce qu’ils ne se sentent pas concernés. Ces actes de délits ne peuvent pas rester impunis. Il regrette également l’indifférence des services de police lors des dépôts de plainte. Peut-on alors imaginer que les acteurs bénéficient d’un traitement différent, d’une certaine bienveillance ? La loi n’est –elle pas la même pour tous les citoyens ? Notre démocratie ne garantit-elle pas l’égalité de traitement ?

 

Des courriers vont être adressés à la présidence de la République ainsi qu’aux ministères de l’intérieur et de l’Environnement pour dénoncer ce laxisme de traitement envers des individus endoctrinés dans une idéologie sectaire et intolérante anti-chasse. Il va être demandé à Monsieur le Ministre de l’intérieur et au Ministre de la justice d’engager des poursuites contre le groupuscule « Front de Libération Animal » avant que des actes graves ne surviennent entre les différentes parties. Il fait également part d’une entrevue, en janvier 2020 avec Mme Emmanuelle Wargon, alors secrétaire d’état à l’Environnement qui indiquait que les « dernières touches » étaient alors apportées au texte qualifiant et sanctionnant le délit d’entrave à la chasse de manière à éviter et à sanctionner de telles dégradations. Il est grand temps que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités.

 

 

 

 

 

CHASSE À LA GLU : UN COURRIER AU PRÉSIDENT MACRON

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Nécrologie !

Association Nationale de Défense des Chasses Traditionnelles à la Grive <adctg@asso-web.com>

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Bonsoir à tous,
Nous avons appris en début d'après-midi que L’Avocate générale de la Cour de Justice de l’Union Européenne avait rendu publiques ses conclusions porteuses d’espoir pour la chasse des grives aux gluaux.
Dans son mémoire l’Avocate générale indique que la chasse aux gluaux peut être compatible avec la directive de l’Union concernant la conservation des oiseaux sauvages si cette chasse
- revêt une importance culturelle significative
- si les autres conditions requises pour qu’il soit dérogé à l’interdiction de principe sont remplies (comme la petite quantité.....)

Cette analyse objective propose de renvoyer au Gouvernement français le soin de mesurer la dimension culturelle de la chasse à la glu, et si les conditions d’encadrement et de contrôle mises en œuvre dans les cinq départements concernés rendent acceptables les éventuelles captures accidentelles d’espèces non-cibles.

Néanmoins restons prudents, ne crions pas victoire trop vite ! La décision de la Cour est attendue d’ici quatre à six mois.
Je vous remercie d'être modéré sur les réseaux sociaux. Attention à la communication qui peut porter tort à notre chasse

Bises
Eric

Si nous devions gagner c'est au champagne que nous célèbrerons notre victoire

ERIC CAMOIN
Président de l'ANDCTG
SITE INTERNET: http://www.chasse-grives.fr
Mail: adctg@asso-web.com

Attention ! Très important !

Chers adhérents,
 
Début octobre était le signe du début de la campagne de la pratique de la glu en Provence. Malheureusement mercredi dernier le conseil d'état a rejeté le recours déposé. Cela signifie que nous ne pourrons plus pratiquer notre passion cette année.

 
Devant cet état de fait, je souhaite vous informer que les gardes de l'OFB ont été invités par la Ministre de l'écologie à réaliser encore plus de contrôles.

 
Aux glueurs qui voudraient quand même passer outre l'interdiction voici les sanctions auxquelles vous vous exposez:

"En l’absence d’arrêté ministériel fixant le nombre maximum d'oiseaux pouvant être capturés pendant la campagne (art. 6), le Préfet ne délivrera aucune autorisation annuelle pour l’utilisation des gluaux (art. 7).
Par conséquent, l’utilisation des gluaux par un chasseur sans disposer d’une autorisation annuelle constituerait une infraction aux modes et moyens de chasse, contravention de 5ème classe (1500 euros) prévue à l’article R428-8 du code de l’environnement (NATINF : 5984 - CHASSE A L'AIDE D'UN ENGIN, INSTRUMENT, MODE OU MOYEN PROHIBE) plus un retrait du permis de chasser (3 ans au plus) et la saisie des engins, instruments, des oiseaux capturés et éventuellement aussi des appelants. Si une arme est présente le tribunal, à titre de peine complémentaire, pourra également prononcer une interdiction de détention d’une arme pendant une durée de 3 ans.
Sachant que l’utilisation des gluaux, dans un objectif d'effectuer ou de faciliter la capture ou la destruction du gibier, est de plus prohibée au titre de l’article 9 de l’Arrêté du 1 août 1986 relatif à divers procédés de chasse, de destruction des animaux nuisibles et à la reprise du gibier vivant dans un but de repeuplement (contravention de 5éme classe)."
 
Concernant les appelants, il n'y a aucun problème pour les utiliser pour chasser au poste. Il faut simplement  être en possession de son permis de chasser dument validé. Celui-ci fait office d'autorisation de transport.

Pour la première fois, cette pratique est en voie de disparition
.
Soyez en sur que nous ne lâcherons rien même si la défendre devient de plus en plus dur.

En Saint-Hubert

Eric Camoin
Président de l'ANDCTG

Communiqué !

Pétition contre la suppression de la chasse à la glu !

Cliquez sur l'image ci-dessous ! Elle vous renverra directement sur le site pour signer cette pétition !

D'avance, merci pour votre action !

 

 

 

COMMUNIQUE

 

 

 

Plus de 200 chasseurs étaient présents à Vinon Sur Verdon, le 29 Août 2020, pour l’assemblée générale de l’Association Nationale de Défense des Chasses Traditionnelles à la Grive, en présence des Députés Alain Péréa (Député de l’Aude et Président du groupe Chasse à l’Assemblée Nationale) et Sereine Mauborgne (Députée du Var et Secrétaire du Groupe Chasse à l’Assemblée Nationale), de M. Sébastien Bourlin Vice Président du Conseil Départemental du Var et Maire de Pourrières, de M. Claude Cheilan, Maire de Vinon Sur Verdon et de l’ensemble des Présidents ou représentants de la Fédération Régionale des Chasseurs et des 5 Fédérations Départementales concernées par la glu.

 

Après les présentations statutaires, l’assemblée s’est penchée sur les actions à mettre en œuvre suite à l’annonce faite par le Président Emmanuel Macron de fixer pour l’année 2020, les quotas de capture de grives aux gluaux à zéro, malgré ses promesses de ne pas toucher aux chasses traditionnelles et avant même que la Commission Européenne ne se soit prononcée sur le maintien de ce mode de capture.

 

Après avoir donné la parole aux participants et aux élus, le Président de l’ANDCTG, Eric Camoin, a acté les décisions suivantes :

 

-          Engager toutes les actions en justice qui pourraient permettre de préserver l’activité de capture à la glu

 

-          Lancer une pétition nationale de sauvegarde de la glu

 

-          Manifester le 12 septembre prochain à Prades, ville dont le Premier Ministre, Jean Castex, est Maire. Le monde cynégétique dans son ensemble sera associé à cette action car, tous les modes de chasse sont menacés qu’il s’agisse des chasses traditionnelles, en première ligne, des chasses au gibier d’eau ou même aux chiens courants. Plus largement, il sera aussi proposé aux élus ruraux de s’associer à notre démarche, car c’est toute la ruralité qui est désavouée par cette décision injuste, unilatérale et strictement politique.

 

-          Enfin, une action d’envergure sera programmée pour le Congrès de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) qui se tiendra en Janvier prochain au Parc Chanot à Marseille.

 

 

 

Le Président de l’ANDCTG et le Président de la FRC PACA, qui a assuré l'assistance de son entier soutien ainsi que de celui du Président de la FNC, Willy Schraen, ont appelé à la mobilisation de tous en cette période d'incertitude pour l'avenir de la chasse française.

 

ANDCTG juillet 2020

Un grand Monsieur s'en est allé !

Un grand Monsieur s'en est allé !

Giovanni Banna, originaire de Milan, Président de l'AECT, vient de décéder suite à une pneumonie.

Les chasses traditionnelles Européennes perdent un grand homme !

Mise en demeure pour la chasse à la glu !!!

Mise en demeure chasse à la glu.pdf
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Champions d'Europe !!!

 Résumé de l’assemblée Générale  AECT

 

(Association Européenne Chasses Traditionnelles)

 

9 MARS 2019 VITROLLES

 

 

 

AECT petit rappel :(organisation bénévole depuis 1995 pour défendre les chasses traditionnelles régionales)

 

Ses missions : sauvegarde des traditions cynégétiques et rurales des pays du Sud de l’Europe.

 

Objectifs 2019/2020

 

Défendre nos chasses traditionnelles par tous les moyens auprès des personnes qui n’ont pas de position précises sur ce sujet.

 

Solliciter une participation active des chasseurs à la recherche scientifique et citoyenne.

 

Communiquer les aspects culturels de chasses régionales Méditerranéennes.

 

 

 

Etaient présents :

 

AECT          ANDCTG          FACE          IMPCF          OMPO

 

FNC            FRC                  UNACOM

 

 

 

Délégations :

 

FRANCE          ITALIE          GRECE          PORTUGAL

 

ESPAGNE        MALTE

 

 

 

Ouverture de l’AG par le Président Giovanni BANNA à 9h

 

 

 

Situation des Chasses régionales Européennes:

 

Situation 2018

 

Espagne : chasse au parany interdite dès 2005- 2018 interdite- 2019 ?

 

Italie : chasse aux roccolis interdite depuis 2015-2018; interdite - 2019 ?

 

Fermeture de la chasse au fusil aux turdidés 31 Janvier 2018 et 2019.

 

France : capture des turdidés aux gluaux autorisés 2018 et 2019

 

Malte : chasse printanières aux tourterelles et cailles. 

 

Cailles autorisées; tourterelles des bois 2 ans de moratoire pour 2019 ???

 

 

 

Les défis Européens :

 

Les élections Européennes du  23 au 26 Mai 2019- Travail de la FACE (lobbyiste).

 

La FACE travaille sur les lobbys et la connaissance des chasses traditionnelles auprès du Parlement Européen; création d’un manifeste et du livre blanc pour y contribuer.

 

Les groupes inscrits seront contactés et leurs positions seront déterminantes.

 

 

 

 

Il est recommandé de créer une application flexible des Directives Oiseaux et habitat et la gestion adaptative des espèces pour une gestion plus sereine.

 

Sensibiliser les autorités Nationales et locales :

 

Les 7 millions de chasseurs Européens doivent peser pour que nos chasses traditionnelles ne disparaissent pas.  

 

 

 

Les Espagnols qui sont les plus touchés par le travail de sape des anti-chasse ont mis en pratique un piège sélectif de reprise d’oiseaux vivants dans les mêmes conditions que la glu, mais sans glu. Leur demande d’utilisation vient d’être rejetée. Grosse déception !!

 

 

 

Fédération Régionale PACA

 

Intervention : Meissel

 

Il est relevé par le Président un problème de distribution de bagues (surtout pour le Var).

 

Dans un discours plus général, Le Président Macron s’était engagé sur les chasses Traditionnelles mais ses deux Ministres Hulot et De Rugis ne sont pas franchement du coté des chasseurs !!

 

Mais tout peut évoluer.

 

 

 

 

Fédération Nationale des Chasseurs

 

Intervention : Massenet

 

Les problèmes que nous rencontrons sont toujours les mêmes : les  données scientifiques retenues sont celles de nos adversaires et nous devons par tous les moyens reprendre la main sur toutes ces données qui sont les seules reconnues pour les états de conservation des espèces, les nombres d’oiseaux en migration, les dates des migrations.

 

Il faut, et cela a déjà commencé, que les chasseurs soient capables de poser des radars dans toute la France; les interpréter et surtout les comparer aux données de nos adversaires bien souvent erronées et alarmistes.

 

Des chiffres fiables et incontournables doivent étayer les dossiers de demain.

 

Concernant les oies, 

 

Même si cette saison nous n’avons eu gain de cause, la FNC met en place un plan de gestion oies pour finaliser ce dossier brûlant et mettre toutes les chances de notre coté.

 

La FNC  est très  mobilisée sur les chasses traditionnelles et y sera très attentive; notre Président n’aime pas perdre.

 

 

 

Concours d’imitation de chant des oiseaux

 

21ème  concours Européen à  Alcanar Espagne 25/27 Mai 2018.

 

Ecoles de formation jeunes "Imitation et connaissance des espèces d’oiseaux".

 

22ème concours à  ALIJO Portugal 10/12 Mai 2019 pour la première fois.

 

 

 

GUIDICE Gérard rapporteur.

 

La Provence du 16 janvier 2019

Important !

Rencontre avec le Ministre ! (02/10/2018)

Réunion du collectif glu du 01/09/2018

Réunion du collectif Glu du 18 juillet 2018...

RÉUNION DU COLLECTIF GLU

 

LE 18 JUILLET 2018 au siège de la FRC PACA

 

 

 

Étaient présents : Marc MEISSEL, Maître LAGIER, Jean-Claude RICCI, Stéphane MARTUCCI, Bernard BOSCA, Paul CARGNINO, Lionel LONG, Félix MOROSO, Eric CAMOIN, Marc ALLIONE, Gérard AUROUSSEAU, Serge BERENGER, Bruno GEMINIARDI, Daniel PORTALIS, Christel SAVELLI.

 

 

 

Maître LAGIER introduit la réunion en rappelant que le contentieux ouvert par la LPO contre la glu n’est pas une surprise car il avait été annoncé par l’avocat de la LPO dans le cadre du dossier ortolan ;  la loi biodiversité, en 2016, présageait de cette attaque au moins au titre du bien-être animal.

 

 

 

Face aux recours portés contre les arrêtés ministériels attribuant les quotas départementaux et l’arrêté ministériel de 1989, Maître LAGIER propose, pour l’immédiat, une action en 4 temps :

 

1.   Écrire au Président de la République. M. MACRON ayant assuré avant son élection qu’il défendrait les chasses traditionnelles, il peut être intéressant de l’informer des recours et de connaître son point du vue sur le sujet. La FNC se chargera de la rédaction de ce courrier.

 

2.   Écrire au ministère pour l’interroger sur le fait que la FNC n’ait eu connaissance de ces recours que très récemment alors qu’ils ont été inscrits le 5 octobre 2017. La FNC se chargera de la rédaction de ce courrier.

 

3.   Un CNCFS  est programmé pour mardi prochain. Les arrêtés fixant les quotas seront à l’ordre du jour. Maître LAGIER s’attend à une séance houleuse.

 

4.   Maître LAGIER demande à ce que nous communiquions dès à présent à nos chasseurs les dangers que représentent les photos et les vidéos de chasse postées sur les réseaux sociaux. La meilleure des communications sur les sujets cynégétiques reste l’absence de communication, sauf à montrer des situations idéales.

 

 

 

Maître LAGIER aborde ensuite les aspects juridiques liés aux recours :

 

 

 

-       Jusqu’à cette année, les arrêtés d’attribution des quotas n’ont jamais été présentés en CNCFS. Il y a là une erreur du ministère qui pourrait nous être préjudiciable.

 

-       Concernant les éléments de légalité interne Maître LAGIER remarque que la LPO ne fait à aucun moment référence à l’arrêt de la Cour de Justice Européenne qui nous avait été favorable et qui n’a jamais été attaqué depuis sa parution.

 

 

 

 

 

-       Concernant les arrêtés de 2018, Maître LAGIER ne pense pas qu’ils seront attaqués en recours suspension. La LPO ne prendra sûrement pas le risque de perdre alors qu’elle vient d’attaquer sur le fond et qu’elle attend la réaction du Conseil d’Etat.

 

 

 

Maître LAGIER précise ensuite que nous avons du temps pour répondre aux recours déposés, vraisemblablement plusieurs mois.

 

 

 

Avant d’étudier les aspects techniques et scientifiques qui permettront de défendre la glu, deux sujets sont abordés :

 

 

 

-       La question de l’information des élus. Il est convenu que, sur la base du courrier qui sera adressé au Président de la République, un courrier sera envoyé à tous les élus départementaux et régionaux par le Collectif glu. Dès à présent les élus peuvent être alertés. Il sera important de faire référence au rôle de cette chasse dans la tradition provençale.

 

-       Le problème d’une intervention de Bougrain-Dubourg pendant la période de chasse. Plusieurs hypothèses de lieux sont évoquées, la proximité de Marseille et des principaux relais médiatiques semble la plus plausible. La difficulté sera, pour la FNC, de ne pas y avoir de relai départemental. Les représentants du collectif seront néanmoins là pour communiquer sur le sujet.

 

 

 

 

 

Sont abordés ensuite les principaux sujets pour la défense du dossier :

 

 

 

-       La notion du bien-être animal : il est convenu qu’il faut étudier de façon précise les caractéristiques (volatilité…) et les effets des produits utilisés pour désengluer, l’essence F sera étudiée en priorité, il semblerait que le white spirit ne soit plus utilisé que de façon marginale. Le laboratoire de ENV de Lyon, spécialisé en toxicologie animale (Philippe BERNY), pourrait être un bon relai. Jean-Claude RICCI se chargera d’évoquer avec lui la nature des informations à ce jour disponibles et les études et expérimentations complémentaires qui pourraient être mises en place.

 

-       La référence à l’arrêt pris pour Malte et la question de l’élevage : en préambule, il est important de rappeler que le commerce de ces espèces est interdit en France. À ce jour, seuls les Italiens sont capables de produire des turdidés en suffisamment grand nombre pour en permettre la commercialisation. Ils utilisent pour se faire des procédés tout à fait condamnables et inacceptables dans le cadre de l’éthique de la chasse à la glu. Les avis sont partagés sur le potentiel des espèces à se reproduire en captivité. Il semblerait cependant que ce soit possible, sans trop de difficultés, pour le merle, la musicienne et la litorne ; plus compliqué pour la grive mauvis et très difficile pour la draine.

 

 

 

Les conditions d’élevage qui permettent une reproduction « naturelle » nécessitent des équipements importants qui ne sont pas envisageables pour tous les glueurs. En conclusion, l’élevage de turdidés, du fait de la biologie de ces espèces et de l’interdiction de commercialisation, ne peut pas être une solution alternative satisfaisante, que ce soit à l’échelle d’éleveurs professionnels ou à l’échelle du chasseur.

 

-       L’utilisation des appeaux : ce moyen de chasse constitue un complément à l’utilisation des appelants. Les appeaux servent plutôt lors de la chasse au vol, ils permettent de rapprocher et de faire baisser les oiseaux. Les appelants eux permettent de faire poser les oiseaux. Il est rappelé que malgré l’intérêt culturel que présente cette pratique, très peu de chasseurs sur le terrain l’utilisent, tous ne sont pas capables d’en tirer un son, qui plus est en imitant le chant des oiseaux. Il est convenu qu’une documentation précise sera remise sur ce sujet à maître LAGIER. Elle présentera en particulier le volet culturel et éducatif de l’imitation des chants d’oiseaux. Sur le sujet des appeaux, certains pensent qu’il faudrait mieux ne pas évoquer le sujet.

 

-       Hauteur de pose des gluaux : l’arrêté des Bouches du Rhône ne précise pas de hauteur. Effectivement,  aux abords du littoral, la végétation peut être assez basse du fait des contraintes liées au sol et au climat. Maître LAGIER demande que des photos illustrant les hauteurs de strates en différents points de la région lui soient communiquées.

 

-       Les horaires de pratique de la glu et l’activité des passereaux : la LPO fait remarquer que la glu se pratique au moment où les petits passereaux sont les plus actifs. Jean-Claude RICCI se chargera de démontrer, à partir de la bibliographie existante et couramment utilisée par la LPO, que cette remarque n’est pas fondée. Il y a vraisemblablement confusion entre l’activité printanière et l’activité automnale. Il est rappelé que la glu ne peut se pratiquer que dans le calme absolu : tout mouvement autour du poste empêche les oiseaux de se poser. Ainsi, pour le glueur concentré sur la capture de grives, l’arrivée de passereaux est considérée comme une intrusion peu souhaitable. Ceux-ci sont effarouchés et s’ils sont pris à la glu, rabattre le cimeau et désengluer sont autant d’actions perturbatrices du calme qui doit régner sur le poste.

 

-       Le contrôle : la difficulté de contrôle évoquée par l’ONCFS est tout simplement inacceptable. Les agents les plus anciens connaissent les emplacements des postes, chaque poste est desservi par un accès carrossable à cause du matériel et des oiseaux à transporter. Le chasseur à la glu de surcroît ne se déplace pas.

 

 

 

En fin de réunion, la problématique de la signalisation des postes est évoquée. Sur les propriétés privées, il n’est pas difficile d’apposer un panneau indiquant l’interdiction d’y pénétrer. La situation est plus complexe pour les postes installés sur des terrains communaux. Aucune solution n’a été trouvée.

 

 

 

Enfin, pour les consultations publiques relatives aux arrêtés ministériels, Maître LAGIER précise qu’il faut éviter les réponses nuancées et qu’il est impératif d’écrire clairement « je suis pour ou contre ce texte ». En effet, le Ministère s’appuie uniquement sur le décompte des avis et non sur les argumentaires. La FNC fournira un argumentaire pour les consultations à venir.

 

 

 

La séance est levée à 16h45.

 

 

 

Assemblée Générale du Collectif Glu du 28 juin 2018

 

 

 

Étaient présents : Daniel Portalis, Gérard Guidice, Eric Camoin, Paul Cargnino, Lionel Long, Jean-Paul Florentino, Christelle Savelli (FDC84), Bernard Bosca, Guy Piana (membres d'honneur).

 

Excusés : Marc Meissel (Président FRC), Jean-Claude Ricci (IMPCF), Lucien Morini.

 

Absents : Marc Allione (démissionnaire), Félix Moroso.

 

 

 

Le rapport financier est présenté par le trésorier, Paul Cargnino :

 

Bilan au 31/01/2017 : 760,09 €

 

Total des entrées : 51,00 €            Total des sorties 77,20 €

 

Bilan au 31/01/2018 : 734,59 €

 

Le rapport est adopté à l'unanimité.

 

 

 

Le rapport moral est présenté par Eric Camoin (co-président) : l'année 2017 a essentiellement été consacrée à la poursuite de la défense de la chasse à la glu et la continuation du travail pour l'inscription à l'inventaire national du patrimoine.

 

Au cours d'une rencontre avec Mme Angélique Delorme au ministère de la culture, Eric Camoin et Guy Piana ont évoqué la volonté du Collectif de voir inscrite notre pratique à l'inventaire national du patrimoine. Dans le contexte actuel et compte-tenu de la pression des écologistes, il leur a été conseillé de demeurer discrets sur ce sujet afin de ne pas réveiller des oppositions qui ne manqueraient pas de se manifester. Dont acte !

 

Un rapprochement avec une organisation œuvrant dans le cadre d'un patrimoine régional (musée ethnologique ou parc régional) pourrait en revanche être envisagée.

 

Le rapport est adopté à l'unanimité.

 

 

 

Préoccupations actuelles : La principale préoccupation du moment est de contrer les attaques de la LPO qui a notamment demandé à l'ONCFS de participer aux contrôles des postiers.

 

La LPO souhaite axer son action sur la sélectivité, l'incohérence des arrêtés départementaux, avec pour but final l'arrêt de la pratique de la capture des appelants à la glu.

 

Hormis le fait que cette demande n'a aucune légitimité (pour ce qui concerne la LPO), elle risque d'entrainer des situations de conflit que nos adversaires ne manqueront pas d'apporter à leur crédit. Il est donc impératif de mettre en place un dispositif permettant d'anticiper ces situations de conflit.

 

L'avocat de la FNC, Me Lagier, sera très vigilant par rapport aux entraves éventuelles aux actes de chasse. Il est souhaitable que tout chasseur victime de tels faits le signale immédiatement aux autorités compétentes (gendarmerie, société de chasse, fédération départementale).

 

Il est donc nécessaire que des consignes précises soient données aux chasseurs quant au comportement à tenir dans ce cas, sans pour autant dramatiser la situation.

 

 

 

Perspectives d'avenir : Concernant le Collectif, avec la dissolution du GRCT et de l'AICO, ces deux associations ayant décidé de fusionner avec l'ANDCTG, le Collectif devra subir un réajustement de ses statuts. Une nouvelle structure du Collectif pourrait voir le jour après consultation de la FRC et de l'IMPCF.

 

Travail au niveau de la Région et des projets de parcs régionaux pour faire reconnaitre notre pratique comme élément du patrimoine culturel et ethnologique de notre région Sud.

 

 

 

Une prochaine réunion est prévue le 18 juillet .

 

Congrès de la FNC :

                         Congrès FNC 22/03/2018


Pour la 1ère fois le congrès annuel de la FNC ne se déroulait pas à Paris : il était délocalisé à Lyon. Et pour la 1ère fois l’ANDCTG était invitée à y participer.


Eric retenu par son travail, c’est Paul qui était présent. La réunion s’est tenue au sein du Conseil Régional d’AURA. Il aurait été dommage de manquer cette journée (9h30/17h30) particulièrement intéressante.

 

Pour commencer le Président Schraen et les administrateurs ont fait les communications habituelles : rapport moral et rapport d’activité, avec en point d’orgue la réforme du permis de chasser et l’adoption la veille du permis national à 200€ par l’ensemble des fédérations départementales à 92% des votants.

 

Le point a été fait sur les rapports de la FNC avec le monde politique. La FNC a été particulièrement bien accueillie et aidée par François Patriat au nom de la REM et François Baroin pour les Républicains. La France Insoumise et Le front National ont opposé une fin de non-recevoir. Les autres partis soit n’ont pas répondu, soit n’ont pas été contacté (les Verts). Le Président de la République a reçu le Président de la FNC à l’Elysée le 20/02/2018. La réunion a été très cordiale et surtout très constructive. Emanuel Macron a en particulier validé le permis national à 200€ et a engagé la participation financière de l’Etat pour compenser la perte des FDC. Il s’est d’autre part dit déterminé à défendre tous
les modes de chasses et notamment les chasses traditionnelles (dont la nôtre).

 

Un programme de travail a été proposé par la FNC, le Président de la République l’a accepté et il a lui-même fixé un nouveau rendez-vous en juin pour évaluer l’avancée des travaux !

 

Nous avons ensuite eu un rapport remarquable, élaboré par un administrateur de la FNC, sur l’état de la peste porcine africaine en Europe. Elle est due à un virus mortel pour les sangliers et les porcs domestiques, mais qui ne se propage pas à l’homme. Il n’y a pas de traitement et il n’y aura pas de vaccins avant 10 ans.
Les cas de PPA se propagent de façon exponentielle dans les pays d’Europe du nord et de l’est, où ils ont été introduits par les eaux grasses des navires. Elle est également présente en Sardaigne, mais pour le moment aucun cas n’a été constaté en France.

 

Puis Me Lagier a fait le point sur les procédures en cours concernant la FNC. Il s’est réjoui de quelques succès intéressants.
Thierry Coste a ensuite parlé de la législation sur les armes : suppression de la catégorie D, passage de toutes les armes de chasse en catégorie C, avec obligation de les déclarer. De plus la vente directe entre particulier de « la main à la main » est interdite. Elle doit obligatoirement se faire chez un armurier (ou en sa présence) et être inscrite sur un registre.

 

Puis nous avons eu l’intervention très remarquée d’Alain Péréa député REM de l’Aude. Il est président du groupe de travail sur la chasse, faisant partie de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable. Ce groupe de travail est en nombre le plus important de l’Assemblée Nationale. Il s’occupe en particulier de la défense des chasses traditionnelles et travaille
beaucoup actuellement pour la conservation de la Vénerie. C’est probablement lui qu’il faudra contacter en priorité en cas de nouvelle attaque contre la glu.

 

Après l’interruption pour le déjeuner (plusieurs buffets étaient dressés sur place) nous avons eu l’AM deux conférences de haut niveau.

 

La 1ère sur « le bien-être animal » par Francis Wolff, professeur à la Sorbonne.
Grand humaniste il a écrit plusieurs livres sur ce sujet, dont « la vie se nourrit de la vie », il est l’un des spécialistes français de cette question. Il a été extrêmement critique envers les « végétalistes » et le « véganisme » avec une argumentation solide. Il qualifie les porteurs de la pensée de ce mouvement d’ayatollahs….

 

La 2ème par Guillaume Sainteny, scientifique et économiste, sur « la détérioration de l’environnement et le coût de la lutte pour la limiter ». Lui aussi a écrit plusieurs ouvrages sur la question dont « le climat qui cache la forêt ». Il a insisté sur le fait que les modifications climatiques n’expliquent pas tout à elles seules : la pollution atmosphérique, la bio modification, l’accès à l’eau entrent
également en ligne de compte. Ceux qui sont intéressés pourront retrouver la liste des ouvrages des 2 conférenciers sur le site de la FNC.

 

Puis le Président de la FNC et le Président de la Fédération Nationale des Randonneurs ont signé une convention, qui a pour but d’harmoniser la pratique de chacun au contact de la nature. Cette signature était la concrétisation de longs mois de négociations.

 

Enfin le Président de la région AURA, L.Wauquiez, est venu dans un premier temps partager le déjeuner des congressistes. Il est revenu en fin d’après-midi conclure cette belle journée. Il a été comme à son habitude très incisif envers les opposants à la chasse. Il a rappelé tout ce qui a été dans son département et dans
sa région (attribution de 3M d’Euros dédiés à la chasse sur 5 ans). Il pense que ce qui a été fait à l’échelon local doit pouvoir être fait au niveau national.

Assemblée Générale de l'AECT

                                     AECT : AG 2018


L’AG de l’AECT s’est tenue le 10/03/2018 à Vitrolles comme chaque année, sous la présidence de Giovanni Bana. Italie, Espagne et Portugal étaient présents ; la France était essentiellement représentée par l’ANDCTG avec 5 membres du bureau (Éric, Paul, Daniel, Lulu et Gérard), l’IMPCF et l’OMPO.


La réunion s’est tenue en présence de 2 représentantes de la FACE qui nous ont apporté une bonne nouvelle et une autre beaucoup moins bonne.


Le bilan financier a été présenté et approuvé par le trésorier JP Florentino. Les comptes sont largement excédentaires. Pour l’avenir nous avons opté pour une cotisation annuelle fixe de tous les intervenants. Pour notre Association celle-ci devrait être modique (150€).


Puis le secrétaire général Massimo Maratti a fait un rapport détaillé sur les nombreuses activités de l’AECT, tant sur le plan scientifique que culturel. Il a passé en revue la situation pour chaque pays de la capture des grives. Il a fait le point sur la migration 2017/2018 dans chaque pays : très grande migration de tous les turdidés vers les pays méditerranéens.


JC Ricci a fait le point pour chaque espèce sur l’état de conservation, qui est bon dans l’ensemble. Il a rappelé que l’essentiel des aires de nidification se situe en Russie où malheureusement on a assez peu de renseignement sur l’état des
habitats, contrairement aux autres pays européens.


Éric a fait une présentation détaillée du nouveau site internet de l’Observatoire.
Celui-ci est sur le point d’être terminé en collaboration avec Jean-Claude et il sera très prochainement en ligne. Le président Bana a souhaité que chaque pays participe au recueil des observations et qu’un responsable national soit désigné.


JP Florentino a fait part à l’assemblée des difficultés de l’AICO due à la démission de son président Marc Allione (qui a confirmé par mail aux membres du collectif glu). Il a émis les plus grandes réserves quant à la participation de la France au prochain concours international de chilet en Espagne. Le Président Bana a vivement recommandé aux membres de l’AICO de se rapprocher rapidement de l’ANDCTG.


Les représentantes de la FACE nous ont appris une très mauvaise nouvelle : des émissaires de de la commission européenne vont prochainement se déplacer à Paris pour rencontrer à sa demande le Directeur Général de la LPO. Les discutions devraient essentiellement porter sur la suppression de la glu !


La bonne nouvelle c’est que la FACE prépare une exposition, au sein du Parlement Européen, sur la Chasse dans les régions méditerranéennes et notamment sur l’exercice de la glu. Cette expo aura lieu du 30 avril au 4 mai.


D’ici là nous devrons fournir tous les éléments mettant en valeur notre pratique : tableaux, films, diaporama etc.….

EFFECTIFS EUROPÉENS ET TENDANCES DE 2004 A 2015 DES POPULATIONS DE MERLE NOIR ET DE 4 GRIVES CHASSABLES (Turdus sp.)Par Dr J.-C.Ricci. Directeur scientifique IMPCF. Septembre 2017

SYNTHESE EFFECTIFS DE TURDIDES EN EUROPE , TENDANCES ET PRELEVEMENTS CYNEGETIQUES
EFFECTIFSEUROPEENSTURDIDES2017JCR.pdf
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